


C’est un sujet délicat, sur lequel on préfère généralement faire l’impasse : quelles que soient les raisons qui concourent à l’homosexualité d’une personne, il convient de partir de cette sensibilité homosexuelle et de ses souffrances pour entamer un questionnement légitime. En revanche, toute enquête sur la genèse de cette sensibilité semble obscène, pour la prétendue raison suivante :
« Aucune recherche scientifique ne s’intéresse aux causes de l’hétérosexualité, dès lors, pourquoi devrait-il en être autrement avec l’homosexualité ? »
Nous récusons ce parti-pris pour deux raisons :
-avant tout parce qu’il s’agit d’une attitude anti-scientifique et anti-universitaire. Depuis quand s’interroger sur des causes, sans arrière-pensée, serait-il dangereux ?
-d’autre part, refuser de déconstruire le concept d’homosexualité et d’en explorer les sources relève du tabou. Or le tabou est la pire sentence que l’on peut aujourd’hui infliger à des personnes homosexuelles : trop longtemps tapies dans l’ombre, elles ont droit comme chacun à l’éclairage analytique en ce qui les concerne. Par ailleurs, l’hétérosexualité et la question de l’attirance entre hommes et femmes n’a cessé d’intéresser la science, contrairement au postulat allégué ci-dessus : il est donc faux d’induire que questionner les origines de l’homosexualité serait en soi tendancieux.
I- Trente facteurs en question
A partir de 1954, la revue homosexuelle Arcadie a tenté d’offrir un espace intellectuel pour les personnes qui se reconnaissaient une sensibilité homosexuelle, et qui souhaitaient en débattre hors des suspicions habituelles. Lancé par André Baudry, ce projet fut en quelque sorte fondateur, bien qu’il ait lui-même été précédé par d’autres tentatives. Aussi, je pense que l’engouement spectaculaire que l’on observe sur les thèmes LGBT diffère, généralement, des questionnements profonds que l’on pourrait explorer au bénéfice des personnes homosexuelles : on constate un curieux antagonisme entre la profusion de textes ou vidéos cosmétiques dédiés à « la cause », et le manque criant d’études non-politisées sur le sujet.
Si l’objectivité parfaite est impossible, nous pouvons du moins signaler au lecteur d’où nous écrivons, à partir de quelle position : en ce qui me concerne, je suis catholique homo, et l’auteur d’un livre-témoignage qui a récemment suscité quelques débats au sein des milieux homosexuels. Je suis conscient des biais que pourraient contenir mes analyses, si mon « surmoi » confessionnel n’était pas lui-même bien circonscrit. En revanche, cet engagement religieux me préserve d’une tentation inverse : le militantisme gay identitaire et sa politisation.
Ceci étant posé, entamons sans plus attendre le cœur de notre enquête. D’où vient l’homosexualité ? Quels facteurs isolés ou combinés peuvent-ils l’expliquer ? Comment départager l’inné de l’acquis en matière d’attirance affective ? (Afin de maîtriser le champ de notre étude, on s’en tiendra à l’homosexualité masculine).
Nous avons recueilli ci-dessous une liste d’une trentaine de facteurs réels ou supposés dont l’influence, mutuelle ou isolée, expliquerait l’homosexualité d’une personne. Cette liste n’est pas hiérarchisée et naturellement, nous ne prétendons pas à l’exhaustivité ; il s’agit simplement d’une base réflexive à destination des chercheurs et des personnes intéressées par le sujet.
Causes réelles ou supposées concourant à l’homosexualité d’une personne :
-Abus sexuel au cours de l’enfance commis par un étranger.
-Inceste.
-environnement familial déstructuré, manque de repères.
-déficit d’amour paternel, environnement masculin viriliste et psychologiquement harassant.
-surprotection parentale. Fragilité, introversion, recherche permanente de protection.
-dépendance affective extrême envers la mère, rapport œdipien à la mère ; mère castratrice
-origine biologique et/ou facteur génétique (le fameux gène Xq28)
-modification hormonale résultant d’un stress durant la grossesse
-choc psychologique infantile
-premières expériences sexuelles traumatisantes avec des filles
-moqueries désobligeantes envers la taille du pénis
-intervention précoce de jeux érotiques en compagnie d’un enfant plus âgé
-expériences sexuelles hasardeuses au cours de l’adolescence
-influence des modes sexuelles alternatives et des comportements trash au cours de l’adolescence
-dégoût des parties génitales féminines suite à un choc visuel précoce
-exposition précoce et répétée à des scènes de confusion des genres, au cours de l’âge tendre
-déni parental du sexe réel de l’enfant, suite au regret de ne pas avoir eu une petite fille ; transfert sur le petit garçon d’un amour que l’on aurait souhaité porter à une petite fille
-sensibilité extrême
-maturité précoce accompagnée d’une volonté de fréquenter les grandes personnes au détriment des enfants de son âge.
-curiosité très prononcée, mêlée à des interdits moraux écrasants
-caractère ambivalent, tendance à vouloir se punir, s’automutiler au cours de l’enfance
-hérédité enfouie (des tendances chez un aïeul ou un oncle mal à l’aise dans son quotidien marital)
-exposition anormale à certains perturbateurs endocriniens
-conséquence d’un péché grave, avortement d’un enfant précédant
-blocage émotionnel intime
-tempérament artistique inné, accompagné d’une minutie inexistante chez les autres garçons
-dégoût du système patriarcal et des invitations traditionnelles à la paternité, au fonctionnariat familial
-dévotion religieuse et mystique forte, sacralisation du corps de la femme comme vierge éternelle
-jumeaux monozygotes
-troubles de l’attachement (cf. théorisation de Bowlby) ; cas des enfants adoptés (cf. Mark Regnerus, 2012)
Cette liste de 30 causes réelles ou supposées de l’homosexualité masculine n’est pas close. On peut aussi faire valoir que certaines d’entre elles seraient plutôt des conséquences que des causes. Quoi qu’il en soit, les différents facteurs qui y sont décrits peuvent se combiner entre eux, et générer différents types de sensibilités homosexuelles. Nous pouvons ordonner ces facteurs sous cinq méta-facteurs, qui pourraient être intitulés comme suit :
-défaillance de l’amour parental
-insécurité environnementale
-atypisme de la personnalité par rapport au groupe
-choc accidentel infantile ou de l’adolescent
-facteurs génétiques
Nous sommes ici loin des deux ou trois archétypes qui fondent l’imaginaire collectif dès qu’il est question du monde gay. Des chercheurs ont d’ailleurs fait valoir que certaines causes attribuées à l’homosexualité, comme l’attitude efféminée, seraient en réalité des conséquences de cette homosexualité. Par ailleurs, les considérations liées à « l’identité de genre » sont parfois sujettes à caution, à cause de la tournure parfois idéologique de cette notion dans le débat public.
Notons que la bisexualité et l’inflation des nouvelles identités sexuelles revendiquées (pansexualisme, asexualité, etc…), cachent souvent une homosexualité non assumée clairement, et permettraient un positionnement « minimisateur » ou interstitiel. Par ailleurs, l’homosexualité n’est pas un phénomène homogène, ceci expliquant pourquoi l’on peut plutôt parler d’homosexualités, au pluriel.
La vieille explication de la « perversion mentale » est aujourd’hui enterrée, trop souvent pour des raisons politiques, et pas assez pour des raisons scientifiques, ce qui est malencontreux : l’étude de ces facteurs et de leur combination montre une divergence relativement importante avec les facteurs propres à la perversion. Seule la « pédérastie », comme son étymologie l’indique, entre clairement dans le registre de la perversion : l’éraste, cet homme de l’antiquité grecque qui s’occupait de l’enseignement du jeune garçon, l’éromène, poussait les leçons jusqu’à la pratique génitale. En conséquence, la forme d’homosexualité poussant des hommes mûrs à convoiter des adolescents ou des enfants est une perversion, une maladie qu’on appelle la pédophilie. L’écrivain André Gide, notamment, était travaillé par ces désirs pédophiles.
La faute massive des siècles derniers, le lecteur l’aura compris, c’est d’avoir assimilé toutes les sensibilités homosexuelles à ce type très précis et très grave de perversion, alors que seule la pédérastie en relevait.
Le problème a toujours été la politisation de l’intelligence : nos orientations sociétales et nos sensibilités politiques mobilisent notre raison à leur service, et non pour la simple recherche de la vérité. Il en retourne que la question de l’homosexualité dans les sociétés contemporaines est minée comme les autres, et qu’une large part de l’intelligence qui est mobilisée sur le terrain n’est qu’enrôlée par avance pour prouver telle ou telle théorie préférentielle. Ces attitudes se prolongent jusque dans le champ spirituel, où toutes sortes d’exégètes instrumentalisent la Bible au profit de leur regard permissif ou restrictif sur le monde gay.
Si l’on se fonde sur certains travaux théoriques de Xavier Thévenot, « la morale inductive risque (…) d’élaborer une lecture de l’Ecriture et de la Tradition au service idéologique des conduites vécues » (X. Thévenot, Homosexualités masculines). En d’autres termes, tout est justifiable avec un peu d’habileté en ce monde.
Ceci nous amène à un point délicat : comment caractériser la parole LGBT, en termes de rapports à l’objectivité, à la simple recherche scientifique ? Le fait est que la politisation interfère dangereusement avec un travail de réflexion serein. Voici le principal reproche que nous pourrions formuler aux groupes LGBT, dont le militantisme dévoie souvent l’argumentaire.
La criminalisation historique de l’homosexualité s’est déclinée de mille manières, et l’on rappellera quelques aspects de cette réalité : en 1896, le docteur Laupts percevait encore dans l’homosexualité un phénomène de « la fin naturelle des races ». Autre curiosité de vocabulaire : pour évoquer les jeunes homosexuels en quête d’aventures nocturnes, les autorités parlaient au début du XXe siècle de racolage antiphysique.
-Selon le théologien catholique Bernhard Häring, enseignant la théologie morale au milieu du XXe siècle, l’homosexualité « est souvent une perversion caractérisée, résultat de la séduction et d’une complète dépravation sexuelle » (La loi du Christ, Vol.3).
-Dans son ouvrage sur les addictions, le psychanalyste hongrois Sandor Ferenczi assimilait de son côté la paranoïa à une déformation de l’homosexualité.
Il n’est pas inutile de rappeler les moyens qui étaient naguère explorés pour casser l’homosexualité d’un individu : séjour à la campagne, éloignement des villes, bains froids, brûlants, diètes sévères, isolement, pratique du sport intensif, travail intensif, port de vêtements larges. Des tentatives plus pittoresques encore : suppositoires à la cocaïne pour insensibiliser l’anus, bromure de potassium contre les maladies nerveuses, castration, électrochocs, hypnose…
Ces éléments disent crument la réalité qui fut et qui n’est plus, mais dont flotte encore un certain fumet : la guerre de chapelles, les accusations sordides, la diabolisation contre celui qui, désormais, ne pense pas comme vous : « Fasciste, réac, homophobe »… Ces insultes se greffent à cette longue litanie de sévices et de corps torturés. Elles ne s’y opposent pas tant qu’elles la prolongent.
II- Exploration des facteurs invoqués
L’orientation sexuelle est-elle d’origine génétique, psychologique, sociale, environnementale ? Nous avons vu précédemment qu’une telle question nécessite une réponse plutôt disserte. La plupart du temps, l’homosexualité d’un individu ne résulte pas d’un facteur unique.
Revenons donc, si le lecteur nous le permet, aux principaux facteurs invoqués plus haut, et tentons de les explorer plus avant :
-L’abus sexuel : au cours de l’enfance ou de l’adolescence, le sujet a pu subir des attouchements, un viol ou des viols répétés. Pris de culpabilité, incapable de se libérer du poids de la honte qu’il éprouve, l’individu peut cheminer vers un comportement sexuel singulier, non comparable à celui de ses proches. Il pourra éventuellement rechercher des hommes à « pénétrer », non pour se « venger » de ce qu’il a subi, mais pour se prouver qu’il peut lui-même occuper la place du dominateur… et ainsi, symboliquement, effacer l’affront. Ce cas de figure est naturellement loin d’être le seul, et il peut se décliner de diverses façons en fonction du psychisme de l’individu : recherche de gentils garçons aux caractères sexuels peu distincts, recherche de « bears » virils et moustachus… Dans ces divers cas, la maturation sexuelle est comme bloquée par un point de fixation, quelque-chose à « expier ».
-Le rapport œdipien à la mère : l’attachement à la mère est tel que l’individu rejette toute autre image féminine de son imaginaire. L’orientation hétérosexuelle lui apparaît comme une trahison ou une destruction de son lien sacré à la mère. Afin de ne pas trahir son idéal maternel, il se tournera vers les hommes.
En 1919, Freud écrivait ceci :
« La recherche psychanalytique a aidé à la compréhension de l’homosexualité en produisant deux faits indubitables […]. Le premier est la fixation à la mère des besoins d’amour, l’autre affirme que chacun, y compris l’homme le plus normal, est capable du choix d’objet homosexuel, l’a accompli à un moment donné de sa vie et dans son inconscient, ou bien s’y tient encore, ou bien s’en défend par d’énergiques contre-attitudes. » (Sigmund Freud, note ajoutée à son ouvrage « Léonard de Vinci »)
-L’expérience hétérosexuelle ratée. La première partenaire qui se montre blessante ou moqueuse, peut affecter gravement le sentiment de virilité d’un adolescent peu sûr de lui. Traumatisé, dégoûté par le peu de satisfaction sexuelle éprouvée ou procurée, il se tournera possiblement vers les hommes pour trouver une échappatoire à son complexe d’infériorité. Il pourra aussi orienter sa recherche vers les hommes pour se « faire punir sévèrement », et ainsi réaliser un besoin crypto-masochiste.
-L’environnement familial machiste et dominateur. Dans ce cas de figure, l’individu éprouve un dégoût croissant envers toutes les figures virilistes qu’il rencontre. Assoiffé d’affection, de douceur et de sécurité, il se tournera naturellement vers la « sororité » et multipliera les incursions dans le monde féminin. Passé un temps, il développera des goûts sexuels pour les garçons, et souhaitera être « dominé ».
« L’homosexualité masculine peut être plus directement liée au problème de la castration, dans le sens où le choix d’objet homosexuel implique la présence du pénis chez les deux partenaires » (André Green, « Agressivité, féminité, paranoïa et réalité », Revue française de psychanalyse 2002/4)
-Les expériences sexuelles hasardeuses au cours de l’adolescence, et l’environnement sociétal anarchique. Un apprentissage totalement décomplexé de la sexualité, s’il n’accorde aucune importance réelle à l’acte, sinon celle du simple plaisir, peut pousser le jeune individu à expérimenter des situations versatiles. Le rêve androgyne de l’adolescence peut être plus fort chez tel ou tel jeune, et fixer sa conscience.
« De nombreux adolescents trouvent donc leur voie vers l’autre sexe en traversant une phase d’attachement homosexuel. Nous disons de ces attachements qu’ils sont « homosexuels » lorsqu’ils persistent à l’âge adulte, c’est-à-dire lorsque l’accès à l’autre sexe reste bloqué » (Anna Freud, Les conférences de Harvard)
-L’absence du père ou de la mère. Sans modèle masculin à domicile, l’enfant peut être tenté de survivre par mimétisme en reproduisant les attitudes de sa mère. Il développera une sensibilité détournée de sa voie initiale, et sera par la suite attiré par les messieurs.
-La causalité génétique. Sujet à caution, ce facteur a fait l’objet de nombreuses études. En août 2019, les résultats d’une étude menée sur un demi-million de profils ADN postulent qu’il n’y a pas un gène gay (le fameux gène Xq28), mais, paradoxalement, que l’orientation sexuelle a bien une composante génétique, en ce sens qu’elle dépend d’une myriade de gènes et de leurs interactions. Ainsi, selon le chercheur Ben Neale, « Il n’y a pas de gène gay unique, mais de nombreux petits effets génétiques répartis dans le génome » ; au côté de cette réalité, les facteurs environnementaux sont décisifs pour expliquer l’homosexualité d’un individu.
Cette explication génétique est souvent défendue par certaines personnes homosexuelles, car elle rend subitement hors-sujet tout discours culpabilisateur enjoignant à changer, à devenir hétérosexuel : « on ne peut pas institutionnaliser des discriminations à cause d’un génotype », fait valoir Mathias Chaillot, ajoutant que d’après des recherches menées sur le sujet, un homosexuel a souvent plus d’ascendants de la même orientation du côté maternel.
Le cas des jumeaux (monozygotes en particulier) est connexe. Remarquant une fréquence élevée de l’homosexualité parmi les jumeaux, diverses explications ont été avancées : génétiques, ou l’instinct de différenciation vis-à-vis de son alter-ego hétérosexuel.
-Une autre explication, elle-même controversée, fait état des sensations qui affectent l’embryon, lorsque l’enfant est encore à naître dans le ventre de sa mère. Tout comportement « irrégulier » peut confusionner sa préconscience, et générer des conséquences des années plus tard. Certains psychiatres évoquent même que cette sensibilité peut capter les comportements irréguliers du père, où qu’il soit, et que dès lors, l’enfant peut développer un blocage vis-à-vis de ce père et de ses trahisons envers sa mère. Selon d’autres psychiatres, la dysphorie de genre pourrait être favorisée dans le ventre de la mère, si l’enfant à naître perçoit – d’une manière ou d’une autre – qu’un enfant le précédant a été perdu « entre ces murs », via un avortement ou une fausse couche. Il chercherait alors à se conformer à cet aîné disparu, et à le remplacer pour ses parents.
Naturellement, ces quelques hypothèses sont loin d’épuiser l’analyse des causes de l’homosexualité, qui sont parfois beaucoup plus communes et moins dramatiques. Elles coexistent avec d’autres schémas explicatifs, parfois très déroutants, voire loufoques :
En octobre 2019, un homme russe a porté plainte contre la société Apple pour l’avoir rendu gay, réclamant quelques 14 000 euros pour le préjudice : à cause d’une application de cryptomonnaies qu’il aurait téléchargé sur la plateforme, il aurait reçu un virement de 69 «GayCoins» au lieu des bitcoins initialement commandés. En outre, ce virement étant accompagné de la sentence «Ne juge pas avant d’avoir essayé», il aurait tenté l’expérience homosexuelle et serait devenu accro.
« J’ai pensé qu’en effet, comment juger quelque chose sans essayer (…) Et j’ai décidé d’essayer les relations homosexuelles. Deux mois plus tard, je suis plongé dans une relation intime avec une personne de mon sexe et je ne peux pas revenir en arrière (…) J’ai un petit copain stable et je ne sais pas comment expliquer tout cela à mes parents. Ma vie a changé pour le pire et ne redeviendra jamais normale» (Source : Le Figaro, 3 octobre 2019).
De tels scénarios rocambolesques existent sur la toile. Les prendre systématiquement à la légère serait une erreur : ils dénotent quelque chose de bien réel, à savoir la fragilité et la naïveté psychologique extrême des jeunes générations, devant toutes sortes de publicités.
Mais nous entrons dans un autre débat…