
À l’origine, je n’ai pas choisi d’écrire un livre. Ce n’était pas dans mes projets. C’est en discutant avec un ami que le projet est né. Il m’a invité à raconter mon histoire pour proposer mon témoignage. J’ai hésité mais après un certain temps de réflexion et de prière, j’ai accepté. Nous nous sommes lancés dans cette aventure. Je parle de Pierre-André Bizien, c’est le co-auteur du livre. Nous avons travaillé d’arrache-pied.
Je suis heureux que les choses se soient passées ainsi parce que c’est la Providence qui a agi.
Pourquoi j’ai dit oui ? Parce qu’aujourd’hui, je constate que dans l’Eglise de nombreuses voix se lèvent pour inviter à une réforme de la doctrine. Les gens veulent vivre leur vie comme ils l’entendent tout en ayant la foi, en allant à l’Eglise.
D’autres dénoncent l’hypocrisie de certains membres de l’Eglise parce qu’ils ne vivent pas ce qu’ils proclament. Je répondrai à cela que nous sommes alors tous hypocrites parce que nous sommes tous pécheurs. Nous disons, nous faisons et parfois on tombe. Cet argument ne tient pas la route. Dès qu’on n’est pas d’accord avec l’Eglise, on la traite d’hypocrisie. Ca rapporte gros et ça ne mange pas de pain.
Dieu utilise la voix des prêtres, des religieux et de laïcs pour nous communiquer sa parole ….
Je crois que l’Eglise est traversée par un terrible manque de foi envers le surnaturel… on finit par oublier le pouvoir de Dieu et tout expliquer par les actes des hommes.
Me concernant, je n’invente rien. J’aime me comparer à un perroquet. Un psittacidé qui essaie de répéter la Parole de Dieu et ce que l’Eglise nous enseigne. Je n’invente rien, ni panacée, ni nouveau chemin à vocation “tendance”. J’ai remarqué par expérience que plus on s’approche de nouvelles idéologies, qu’on flirte avec elles, qu’on ne prie plus ou presque plus, plus on finit par tout relativiser. On estime alors par orgueil la doctrine n’est pas à jour, qu’il faut réformer à l’aune de nos convenances du moment et de l’époque. Imaginez si les chrétiens de chaque époque avaient fait ainsi ! Que resterait-il du christianisme ? Le mot amour est galvaudé, il prend une connotation « New Age » et ne prend pas sa source dans la Vérité qui est le Christ. D’autres deviennent des exégètes en herbes et transforment toute la Parole de Dieu. L’Esprit-Saint se serait-il trompé pendant 2000 ans ? D’autres estiment que l’Eglise a enfermé Jésus, qu’Il est cloisonné en son sein. Trop facile. Jésus serait un tout autre, ils veulent une Eglise inclusive et œcuménique. Ils préfèrent la réformer plutôt que se réformer eux-mêmes. Là est le problème. CQFD.
Enfin, certains cherchent par tous les moyens à faire mentir l’Eglise sur l’homosexualité.
Au vu de tout cela, j’ai décidé d’écrire, d’apporter ma petite pierre à l’édifice.